La nuit venait de tombée sur le village de la neige. Ses habitants étaient presque tous couchés ou allaient bientôt l’être. L’un d’eux, un jeune shinobi du village, tout juste promus Jûnin, était en train de rentré dans sa maison. Ce jeune homme se nommait Yoshimori Sumimura. Il venait de recevoir une mission top secrète de la part des dirigeants de l’ombre. Le village de Yuki était alors en plein dans la dictature. Effectivement, à cette époque de l’histoire, Yuki no Kuni était dirigé par les shinobis de Kusa, le village de l’herbe, et cela durait depuis la toute jeunesse de Yoshimori. , qui n’avait grandi qu’en étant oppresser par le village envahisseur. Mais les derniers mois avaient étés instructifs pour le jeune Jûnin. Un groupe de shinobis, dont il faisait partit, commençait à faire parler de lui. Ce groupe, nommé Kaihou {Libération}, revendiquait la liberté de Yuki et de ses habitants, et le renvoi des envahisseurs dans leur village. Mais à cette époque, Kusa dominant Yuki, tout devait être effectué dans l’ombre afin d’évité les représailles. Les dirigeants de Kaihou avaient donc décidés que tous les rassemblements devaient avoir lieu pendant la nuit, lorsque le village était enfin endormit. Les portes de son domaine apparaissaient enfin à sa vue. Enfin, ce n’était plus son domaine, le Seigneur qui exerçait une dictature sans précédent avait élu domicile dans le domaine des Sumimura, les envoyant eux, les protecteurs du village, dans une modeste maison. La réunion avait été très instructive, les hommes présents avaient chacun reçu une mission importante, et la rébellion prenait de plus en plus d’ampleur à mesure que le temps passait. Un sourire apparut sur son visage, lui qui, avant, n’aurait jamais penser faire quelque chose d’aussi important pour le village, se retrouvait à la tête d’une équipe de têtes brûlées qui, maintenant, avait une grosse responsabilité. Les paroles de son père défunt lui revinrent à l’esprit, lorsque tout jeune, après avoir enfin vaincu son frère lui aussi mort au combat, son père était apparut dans sa chambre et lui avait tenu un discours qui allait le marquer à vie.
« Un grand pouvoir, implique de grandes responsabilités. Ne te demande jamais si ce que tu fait est bon pour toi, demande toi plutôt si c’est bon pour le village, si la cause que tu sert est bonne, ce n’est qu’ainsi, que tu pourras devenir le meilleur »
Des paroles dignes d’un orateur, c’était d’ailleurs ce qu’était son père. Un grand homme, mort au service de sa patrie, de son village. Mort lors de l’attaque, cruelle et sans pitié, de Kusa sur le village. Son frère, lui aussi un grand homme, était mort quelques mois plus tard, tentant de renverser le pouvoir. C’était à partir de là, que Kaihou était apparue. A partir de ce moment l’espoir renaissait pour ne plus jamais repartir. Mais c’était surtout pour faire honneur à son clan et son village, que Yoshi avait décider d’entrer dans Kaihou. Bien entendu, il avait dû faire ses preuves, montré qu’il était digne de son nom. Prouver qu’il était surtout digne de confiance et qu’il se battait pour le village. Car certains Hommes de Yuki avaient perdu espoir et avaient finalement rejoint les rangs de Kusa. Trahissant, de ce simple fait, leur village, leurs amis, mais surtout leurs familles. Yoshi ne pouvait supporter ses hommes, il les haïssaient et s’était jurer de leur faire payer leur trahison. Il avait donc, dans l’ombre, commencer à neutralisé les traîtres, les éliminés, et tout ça sous l’impulsion de Kaihou.Dans sa chambre, il prépara ses affaires, sachant que le jour suivant allait être capital pour la rébellion. Il ne trouva le sommeil qu’après être rester plusieurs heures dans son lit, à méditer son la meilleure façon d’effectuer sa mission. Se laissant emporter dans un sommeil lourd, loin de ses tracas habituels, où il pouvait rêver de liberté.
Le lendemain, réveillé aux aurores par ses hommes, il ouvrit les yeux, son regard, embrumé, ne discerna pas tout de suite la chambre dans laquelle il était, mais peu à peu, il pu reconnaître ses hommes, son équipe, mais surtout son petit déjeuner. Le silence était pesant dans la salle, tout comme l’atmosphère morbide qui y régnait. Chacun, ici présent, savait que cette journée allait être longue, ils devaient faire en sorte de pénétrés dans le palais discrètement et sans se faire repérer. Le succès de la mission en résultait. Ils avaient catalogués cette mission comme une mission « suicide » car nul n’avait réussit entré, librement, dans le palais. Mais jamais personne n’avait eut autant d’envie qu’eux de réussir, ce n’était pas leurs avenir qu’ils mettaient en jeu, mais celui du village tout entier. Yoshimori se leva, les hommes le regardèrent, il avait beau être le plus jeune mais c’était surtout le chef de cet escadron. Le regard lourd et la voix triste, il prit parole, afin de les motivés, voici ce qu’il dit ce jour là :
« Vous tous ici présent, vous savez pourquoi nous sommes là, vous savez ce qu’il nous faut réussir, l’échec nous ait interdit aujourd’hui !! Trop d’amis à nous, trop de membres de notre famille ont subit les supplices de nos tortionnaires. Aujourd’hui, c’est à nous d’inverser la tendance. A nous de montré que Yuki est toujours vivant et que ses hommes sont prêts à se battre pour la liberté. Messieurs, vous êtes ici car vous êtes les meilleurs, vous êtes ici car vous êtes les plus courageux, mais surtout, vous êtes les plus téméraires, nous n’avons pas peur du danger, ni de la mort. Levez vous shinobis de Yuki, et venez avec moi, nous avons une mission à accomplir, et un règne à faire cesser ! Suffit de la dictature de Kusa, maintenant nous allons les renvoyez chez eux, la queue entre les jambes !!! »
Les hommes hurlèrent un Hourra, puis se levèrent, la journée ne faisait que commencée, et elle promettait d’être longue. Mais qu’importait de mourir, ci c’était pour le village et pour obtenir la liberté pour les générations futures. Malgré la tension qui était la leur, les hommes affichaient tous un sourire narquois. Kusa n’avait qu’à bien se tenir, car ses hommes là étaient bien décidés à lui faire payer sa dette.
